top of page

(Nouvelle

couverture numérique)

6 romans d'Ed Nouce.jpg

                                                 8, 9 et 10 octobre 2019 :

                                                 classé

                                                 Best Seller

                                                 des romans historiques

                                                 sur Amazon

                                                 9 octobre 2019 : atteint la 

                                                 neuvième place du classement

                                                 général

         

20191009_111755.jpg

Ancienne couverture numérique

« L'ennemi qui m'aimait »

Roman historique (1941-1949)

​

Première époque de la saga

La vie nous revient de l'aurore

Troisième édition 5/12/2014

 

 

 

 

 

 

 

 

​

 

 

 

 

Fiction insérée dans l’Histoire avec un grand H, il s'adresse tout autant à qui s'intéresse à la Seconde guerre mondiale et l’immédiat après-guerre qu'au lecteur prêt à se laisser conduire dans un univers sensible et poétique.

 

Le récit s'ouvre en septembre 1941 dans Bruxelles occupée et décrit la relation particulière d’un couple d’abord maudit : Manfred Kuhn est colonel de l’Abwehr, Hélène le Vaneau est poète et patriote. Il est froid, autoritaire et possessif ; elle est passionnée, indépendante et non-conformiste. L’amour entre ennemis va se décliner dans des rapports complexes et ambivalents de domination-soumission, de séduction et de haine, de gratitude et de ressentiment, de culpabilité et de remords.

 

La seconde partie du roman évoque les années juste après-guerre (1945-1949), au temps du plan Marshall et du début de la Guerre froide, en Allemagne, en Belgique et en Angleterre : en Allemagne : dans un vignoble de Rhénanie palatine, sur les bords de l'Ahr ; en Belgique : à Bruxelles et Liège ; en Angleterre : à Londres et dans un château du Kent.

 

Ed Nouce crée ici le roman fondateur de la saga des "Kuhn" et les personnages récurrents de ses œuvres ultérieures.

D’amour, de guerre et de paix, ces pages chantent aussi l’amitié, la réconciliation, l’amour paternel et le sentiment de la nature, dans une belle langue au style épuré et pourtant lyrique.

 

Premier roman où l’originalité s’affirme au fil des pages, L'ennemi qui m'aimait possède un charme tout particulier. Celui qui pénètre dans son univers aura du mal à le quitter. Fort heureusement, si le volume se suffit à lui-même, le lecteur pourra retrouver les principaux acteurs dans les opus ultérieurs.

 

Citations et extraits :

 

« Manfred, mon âme était mon corps, quand je t’aimais. »

 

« Nous avons une chance imméritée. Toutes les victimes de cette guerre atroce, tous ces morts ! Et nous qui avons survécu. Pourquoi ? Pour vivre. Pour être heureux. C’est le moins qu’on puisse essayer sur cette terre. »

 

« Il répond doucement, avec cette sorte d’avidité retenue dont elle avait presque désappris le goût. Ses cheveux aux reflets roux entre les doigts, il a les mains qui tremblent, à peine, mais elle perçoit ce frémissement contre ses tempes, qui la ravit. »

 

« Cette offensive générale et massive est d’une ampleur incroyable : ce sera la plus grande bataille de quarante-quatre. Sur le front ouest, les Allemands engageront quarante divisions face au débarquement de Normandie et, ici, en Biélorussie, cent soixante-cinq. »

 

« La rivière coule joyeuse et paisible, indifférente au cataclysme qui vient de se produire dans le monde des hommes. Manfred ne supporte pas cette innocence, ce contraste brutal entre la nature et lui-même. Cette dissonance. Lui est toujours dans l’horreur du retour à travers son pays maudit et dévasté par les bombes alliées. Lui est en enfer. »

 

« Mais un jour suit l’autre. Le courage, c’est aussi endurer la pesanteur des heures et le quotidien qui vous englue. Vivre malgré tout. Désespérer puis espérer à nouveau. Se maudire. Se reprendre, se déprendre de ses amours interdites. Travailler pour s’étourdir, écrire pour oublier ou se rappeler. »

 

« J’ai profité de toi, de ton impérieuse jeunesse et je me suis réchauffé aux flammes de ta passion. J’ai appris à dépendre de toi et à endurer ta haine. Aujourd’hui je crains de te perdre à jamais et je me révolte à l’idée que tu disparaisses de ce monde. »

 

« La solitude ne la gêne guère, au contraire. Sa souffrance cachée s’accommode de cette intimité avec soi, de ce colloque singulier où l’on découvre ses propres failles et quelquefois aussi la force de les combattre (ou simplement de les accepter, ce qui serait même plus difficile) dès lors qu’on a pu les regarder en face. »

 

« — Ne montez pas sur vos grands chevaux, Milady. Vous foncez comme un taureau.

— Un taureau. Fichtre ! Je suis si peu féminine, Horace ?

— Tête de mule, vous m’avez très bien compris.

— Décidez-vous pour mon animal totémique, Ho. Est-ce une mule ou un taureau ? Pas exactement la même bête !

— Positif que vous ayez un petit peu peur. L’appréhension vous aidera peut-être à mieux accueillir votre beau colonel.

— Il n’est plus colonel de rien.

— Aussi, il compensera. Ça m’étonnerait fort qu’il rampe devant vous.

— Parce que vous imaginez que c’est ce que je réclame ? Vous vous trompez du tout au tout, Horace.

— Sûrement pas, Milady. Vous avez réfléchi à ce qu’il va vous dire ?

— Ce qu’il va me dire, je l’ignore.

— Il refusera de devenir votre caniche.

— Je ne désire pas qu’il soit mon caniche.

— Que voulez-vous ?

— Ce que je veux ?

— Oui, ce que vous, vous attendez de lui.

— Vous me faites rougir, Horace.

— Oui… il me semblait bien. Lui, à mon avis, ma chère, il demandera davantage. Réfléchissez-y. Pour avoir votre colonel – pardon, votre civil allemand –, vous devrez renoncer à votre superbe indépendance. Je ne sais si vous y êtes prête.

— Je ne saisis pas vos sous-entendus, Ho.

— En êtes-vous certaine, Milady ? Vous êtes intelligente, quand vous vous en donnez la peine.

— Merci. Merci beaucoup. Je suis un taureau mâtiné de mule qui monte sur un grand cheval et se révèle intelligent s’il consent un gros effort. Sapristi, Horace, vous êtes en verve animalière, aujourd’hui !

— Pardon, Milady. Mais je vous adore.

— Moi aussi, Ho. Malgré tout. Notez mon extrême patience à votre égard.

— J’en prends bonne note, Milady. Heureusement je rentre ce soir dans mon île.

— Votre départ m’attriste, Horace !

— Merci, ma chère ; ne vous tracassez pas, je plaisante, vous me connaissez. »

 

« Je me demande ce que l’avenir nous réserve et surtout à ces deux enfants. Puissent-ils vivre en paix dans une Europe réunie ! Malgré la Guerre froide j’ai grand espoir pour l’Ouest. Si nous réussissons à nous réconcilier avec l’Allemagne, tout est possible. Les nouvelles institutions démocratiques qui naissent sous nos yeux à Bonn et ce plan Marshall m’incitent à un optimisme raisonné. Même si à l’est les sombres desseins staliniens menacent notre paix fragile. Comment ne pas songer à tous ces pays, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie et autres que nous avons abandonnés à l’empire soviétique ? Sans parler de l’Allemagne de l’Est. »

 

« L’eau vive est fraîche et transparente, on nage dans la rivière et on s’assied au milieu de la cascade qui vous fouette le dos et la nuque dans un bouillonnement d’écume et de clapotis grondants. De la rive, les aulnes et les saules au feuillage grisé se penchent vers vous et vous contemplent, doux et mélancoliques. Des onagres, ces grandes fleurs jaunes sur des tiges à hauteur d’homme, font des taches gaies. Et les berces dressent leurs blanches ombelles, ajoutant quelque chose d’éthéré. » 

​

​

 

Pour lire plus d'extraits et feuilleter le roman en ligne, cliquez

ici

(et là vous cliquerez sur  "feuilleter" au-dessus de la photo du livre à gauche de la page 0ù vous arriverez...) Cette fonctionnalité de feuilleter en ligne peut ne pas être possible pour certains écrans. La fonctionnalité de télécharger un extrait est, elle, toujours disponible en consultant le format Kindle.

 

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo :

Les chars Cromwell des Welsh Guards libèrent Bruxelles, le 3 septembre 1944.

Cette œuvre d'art créée par le Gouvernement du Royaume-Uni se trouve dans le domaine public.

This is photograph BU 531 from the collections of the Imperial War Museums.

Ennemi Nouv Wix.png

Nouvelle couverture numérique

KIndle NOUVEL ENNEMI.jpg
L'ennemi qui m'aimait.png

1941-1949

Un colonel allemand, une jeune résistante, un major britannique

The_British_Army_in_North-west_Europe_19
bottom of page